Nathalie Hauwelle

performance
2 semaines
du 1 au 11 août

Nathalie Hauwelle

L’invisible demeure

à partir du texte de
Nathalie Hauwelle

avec Marie-Pierre et Nathalie Hauwelle

Note d’intention
Projet de performance autour de la mémoire et de l’enfance

Avec ma soeur, réalisatrice de films d’animation, j’ai voulu retracer la mémoire de notre enfance par le biais d’une maison que l’on explore le temps de la performance.
Ensemble, nous cherchons la possibilité de se souvenir dans une « maison du songe ».

Ce projet est donc une recherche autour de l’espace et du temps (merci à Gaston Bachelard ): « il existe pour chacun de nous une maison onirique, une maison du souvenir-songe, perdue dans l’au-delà d’un passé vrai. habiter oniriquement la maison natale, c’est plus que l’habiter par le souvenir, c’est vivre dans la maison disparue comme nous l’avons rêvé. »

Pour cela, nous nous plongeons dans notre univers à travers une maison miniature, où toutes les pièces, de la cave au grenier, sont recréées, filmées en temps réel et projetées, créant ainsi un espace fictionnel dans lequel nous pouvons évoluer.

La maison est donc le coeur même de l’action, le lieu de la création de la mémoire.
On s’interroge alors sur le corps, les rêves, les peurs et le grandir...

L’objectif de cette installation, en mêlant installation en direct et films d’animations, et de regarder comment les lieux nous construisent autant que nous construisons notre mémoire.
Sommes-nous les habitants ou les habités de nos espaces de vie ?

L’équipe
Nathalie Hauwelle fait ses débuts de comédienne au Théâtre Tatoo, dirigé par Mladen Materic. Par la suite elle travaille avec le cirque Arlette Gruss, Max Raabe et la Palaast Orchester, Pierre Maurice Nouvel et Le Palais Nibo, l’Agit Théâtre, L’Arène Théâtre, la compagnie La Rousse... Et accompagnera également Philippe Découflé dans trois de ses créations.
En parallèle de ses activités de comédienne, s’intéressant à L’Art Brut et au Land Art, elle crée depuis toujours installations et performances. Elle travaille sur la création d’installation poétiques, d’environnements plastiques dans lesquels elle performe :
Le coeur d’une femme sans coeur, Une tentative pour s’habiller le matin, La persistance de la mémoire...
En 2012, elle crée la scénographie de
La Boucherie de l’Espérance, par Kateb Yacine, mis en scène par l’Agit Théâtre, composé de 120 chaises mobiles, avec lesquelles les acteurs peuvent tour à tour créer les espaces de jeu.

Marie-Pierre Hauwelle a grandi avec des crayons de couleur plein les mains. Elle se tourne tout d’abord vers la communication visuelle aux Beaux-Arts de Toulouse. C’est lors de son séjour Erasmus à l’école d’art de Cracovie qu’elle se passionne pour l’animation. Ainsi elle se lance dans la réalisation de films d’animation à l’Ecole de la Poudrière à Valence. Elle y fait trois films : Autant rêver d’ouvrir les portes de la mer, Face de cratère et Mémoires de chiffons. Elle travaille depuis dans le monde du dessin animé et a réalisé en 2011 un court-métrage sur le peintre Hokusai pour la série Art Investigation.
Plasticienne de formation, elle n’oublie pas ses premières amours et continue ses travaux plastiques. Elle crée des collages colorés qu’elle expose à Lyon, Valence et Norwich.

www.groenlandparadis.canalblog.com

Partenaires / soutiens
Résidences : Le Tracteur / Cintegabelle / résidence de recherche janvier 2013