Cie Un homme s’énerve

KARAMAZOV(s)


En résidence du 29 mars au 1er avril 2018


VISUEL 2

Titre : KARAMAZOV(s)
Oeuvre : Les frères Karamazov
Auteur : Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski
Traduction : André Markowicz
Mise en scène : Sophie Adoue
Interprétation : Laetitia Bouyault, Alexis Gorbatchevski, Stanislas Netter, Sophie Adoue
Création lumières : Fabien Le Prieult
Création sonore : Lucie Laricq

Partenaires/co-producteurs/soutiens :
Maison Folie Beaulieu (Lille), Centre culturel Le Moulin (Roques-sur-Garonne), La Brique Rouge-MJC Empalot (Toulouse), Théâtre Le Hangar (Toulouse), Mix Art Myrys (Toulouse),Théâtre Le Ring ( Toulouse ), Le Tracteur (Cintegabelle), Théâtre Le Colombier (Cordes-sur-Ciel)


Note d'intention


La Compagnie un homme s'énerve se propose d'appréhender Les frères karamazov, l'ultime roman de Dostoïevski, au- delà de la narration et de la littérature, dans une approche beaucoup plus iconoclaste que celle de l'adaptation théâtrale classique et des conventions à l'oeuvre habituellement dans ce genre d'exercices, pour s'atteler tout particulièrement à la question du langage chez les personnages de Dostoïevski...
Ici, donc, point de fil rouge dramatique, de psychologie des personnages, de réalisme historique... Mais plutôt une constellation de personnages comme « déplacés » de leur contexte habituel ( l'histoire ),démultipliés et donnés autant à entendre qu'à voir, pour eux-mêmes, en une multitude de surgissements de «corps» et de «voix», de « figures » et de « langues », de variations du discours et de trajectoires dans l'espace...
Pour une appréhension physique et joyeuse de l'écriture dostoïevskienne, et des acteurs qui jouent et rejouent ensemble aux «Karamazov» et tentent de faire l'expérience d'une réalité plutôt que d'en donner l'illusion...


Présentation de la compagnie


La Compagnie un homme s'énerve est née d'un besoin d'expérimentation, de jeu, d'émulation créative et d'engagement. Elle place au cœur de son processus de création le temps, la radicalité, l'exploration et la recherche, pour tenter un spectacle vivant à la fois expérimental, jubilatoire et populaire, tourné vers les formes contemporaines et variant les écritures scéniques au gré des nécessités, mais ayant toujours pour enjeu formel majeur celui de la théâtralité. Elle s'inscrit dans une transversalité des genres littéraires (théâtre, roman, poésie, correspondances, improvisation verbale...), et s'intéresse tout particulièrement au langage et à tout ce qui le constitue.