La Rift Compagnie

Impressions d’oiseaux


En résidence du 22 au 28 septembre 2017


cigogne


De et mise en scène : Laure Boutaud
Avec : Amélie Gasparotto, Claudia Hugues
Assistante mise en scène et Lumières : Serena Andreasi
Technique vidéo et scénographie : Paulin Brisset
Vidéo : Gwladys Déprez
Univers sonore : Lucie Bortot
Masques : Elise Nicod


Coproductions : L’ancienne région Midi-Pyrénées, dans le cadre du dispositif Résidence Associations (Théâtre du Grand Rond et Arlesie), le Théâtre du Grand Rond (Toulouse), l’espace Culturel des Corbières (Lézignan-Corbières), le Collectif en Jeux / réseaux en scène (Occitanie), le Conseil Départemental d’Ariège

Résidences : Arlésie, le théâtre Marcel Pagnol (Villeuneuve-Tolosane), le F.E.P. d’Alzonne, l’espace culturel des Corbières (Lézignan), le Chai (les piémonts d’Alaric), les ateliers d’Eau vive, la gare aux Artistes


Note d'intention


Aujourd’hui, quel charivari dans la forêt, ça pépie, chuchote, jabote, babille, siffle, gazouille, titine, zinzibule et pour cause  : Ernest le Rouge-gorge a décidé de fermer ses terres à tous les oiseaux du bosquet. Gare aux téméraires qui s’aventurent par ici. Ernest chasse, Ernest surveille, Ernest défend...Il se croit le plus fort, jusqu’au jour où un adversaire de taille arrive : Froid et son hiver. Heureusement, une cigogne en migration, passe par là, le découvre au bord de la vie et s’occupe de lui jusqu’à son réveil. De là, un voyage commence où il rencontre des oiseaux délurés, festifs, dictateurs... découvrir des ailleurs et ainsi faire l'expérience de l'altérité.
Nous aimons tous écouter le chant d'un oiseau au détour d'un chemin, dans le creux d'une forêt.. .ce qui fait aux premiers abords musique est en fait langage. Nous n'assistons pas un concerto mais plutôt au discours rageur d'un garde défendant sa tour de bois...Dans Impressions d’oiseaux, La Rift Compagnie s'empare de cet univers ornithologique, pour questionner avec humour les notions de territoire et de cohabitation.
Le personnage d’Ernest sorte de cartoon passe de la bêtise bouffonnesque à l’aveu de la solitude. Les autres personnages quant à eux, sont des masques incarnés ou  «  marionnetisés  » sur un corps castelet, des souffles d’altérité venant bousculer l’ordre établi par Ernest. Le décor quant à lui est minimaliste, le dépaysement se réalise à travers l’univers sonore qui nous suggère les lieux, les saisons. La vidéo à travers une esthétique très photographique, met à vu l’expérience psychique et physique d’Ernest comme ses cauchemars, ses souvenirs, ses sensations de vols.
Les paysages deviennent mouvement et fenêtre sur le monde.


Présentation de la compagnie


Nous sommes des sculpteuses, notre matière première est invisible, intangible, inscrite dans la vie, dans la société, à l’intérieur de l’humain.
Pour chaque projet, en fonction de ce qu’il raconte, nous nous attelons à trouver son essence, ses mots, sa poésie, ses outils : du papier, au théâtre d’objet, au jeu d’acteur, à la vidéo…
Ils peuvent être drôles, délirants, durs, bizarres, incongrus, étranges, intrigants, incroyables, quotidiens, spectraux, naturels, vertigineux, végétaux, sensibles, émouvants, pintades, interrogatifs et surtout multiples.

La Rift Compagnie a été fondée en 2010 par Jean-Hervé Le Ferec et Laure Boutaud. Elle est actuellement basée en Ariège. Elle continue à exister grâce à une équipe soudée, et permanente. Elle défend une démarche contemporaine de recherche axée sur la pluridisciplinarité.


Plus d’informations


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