Lise Avignon

théâtre
4 semaines Du 6 au 12 août, du 1 au 7 octobre et du 2 au 13 janvier
 
Le monde est rond
adaptation à la scène du livre de Gertrude Stein
 
Conception et interprétation Lise Avignon
 
vignette rsidence lise

Note d'intention
Sur scène il y a une table, deux chaises, une planche et une robe bleue. On entendra des boucles de musique. Je pense aussi à un ciel d'ampoules électriques qui s'allument ou s'éteignent rythmiquement, mais cela n'a pas encore été essayé. Au début je lis. Très vite je chante des chansons. Et de plus en plus, je bouge, j'imagine, je joue, jusqu'à ce qu'il y ait suffisamment de brèches ouvertes dans la situation de départ pour que tout soit possible - lire, raconter,  jouer - et qu'un espace puisse en évoquer d'autres. Le jeu, ce peut être : - échapper au système scolaire - parader dans une chambre - lutter pour la parole - ne pas arrêter de commencer - mettre dans tout les sens, jusqu'à l'ivresse C'est une odyssée sans armes, une épopée avec une jupe, c'est complètement dans la tête et complètement sur une montagne. J'ai trouvé dans ce livre quelque chose des jeux et des abîmes de ma propre enfance. Maintenant je cherche une équivalence scénique à ces mouvements intimes. Je ne m'occupe pas de représenter ou de symboliser une histoire mais de vivre avec les mots qui la créent. Où et d'où parler ? Comment des paramètres clairs d'ordres rythmiques, musicaux et organiques peuvent-ils s'agencer pour que se créée une forme qui, les dépassant, soit une retranscription vivante et subjective de l'écriture de Gertrude Stein ? … sont les questions que je me pose concrètement. La logique d'écriture scénique est donc d'ordre rythmique et poétique. Et pour ceux qui regardent... Pas d'illusion. Ne rien cacher, ne rien faire croire – et en ce sens, je suis plus proche de la performance ou du récital. Laisser de l'espace entre. Après, peut-être qu'il y a des rencontres.
 
L'équipe
Lise Avignon Le théâtre c'est d'abord à 7 ans, cachée derrière la toile d'un chapiteau pour cause de retard, à écouter les voix des acteurs qui jouent Fanfan la Tulipe. Puis c'est au lycée et c'est plus important que tout au monde. Au Conservatoire cela devient hasardeux et semé d'embûches relationnelles ; à  L'Oeil du Silence (école dirigée par Anne Sicco) c'est la découverte du corps et c'est très joyeux, quoiqu'un peu rigide. Après c'est toute seule, c'est un peu partout avec un peu tout le monde, et c'est de l'endurance. Ce n'est qu'à 25 ans, avec Delphine Eliet (directrice de l’École du Jeu, Paris), que cela devient un travail. Dès lors j'essaie de faire ce que je veux. Je travaille cinq ans avec Bernard Guittet sur des principes de mise à nu du jeu de l'acteur, en lien avec une  théâtralité radicalement contemporaine. Ces recherches ainsi que la pensée de B. Guittet restent pour moi une référence. A l'heure actuelle je suis plus particulièrement engagée auprès des compagnies Lohengrin, Paradis-Éprouvette (Toulouse), Les Trigonelles (Perpignan). J'aime que l'acteur puisse accéder à une dimension d'écrivain de plateau et c'est à cela que je travaille, tant comme comédienne que pédagogue ou metteur en scène. Travailleront également sur ce spectacle une personne à la direction d'acteur et une à la création lumière.
 
Partenaires
La Gare aux Artistes, Montrabe Théâtre Le Hangar, Toulouse
 
Dates de diffusion
Présentations d'étapes de travail courant 2012-13 Date de création non connue à ce jour, souhaitée pour la saison 2013-14