Les corps déploient leurs musicalités dans une écri- ture reliant certains archétypes primitifs aux écri- tures contemporaines. Ils portent une musique violente, sensuelle et mons- trueuse comme l’enfance.
Au plateau, un synthétiseur, un sampleur, un tam- bour, divers objets sonores (une fourchette, un bras de poupée, un radiateur, un appeau à cerf, une canette de Pepsi, un harmonica sans lamelles, des pièces d’avion, une fourche) un micro, une voix.
Cette «coopération intime» donne corps aux glossolalies d’un folklore imaginaire et mène dans un uni- vers sonore non formaliste, ludique et impudique.