La Cie Les soirs bleus sera en résidence pour deux projets cette saison :



Lisbeths // Jeudi 25, samedi 27 & dimanche 28 avril


Lisbeths


Mise en scène : Laurette Courregelongue


Equipe artistique du Labo de recherche : Anne-Laure Jouchter, Stefan Veselinovic

Regard extérieur ponctuel : Emma Rizzo


Distribution de la pièce : Angèle Chauveau, Tristan Legras


Création Sonore : Julia Cauley


D’après
Lisbeths écrit par Fabrice Melquiot.

Laboratoire tourné autour d'un travail sur l'étrange / le geste / la répétition-variation / le passé et présent dans l'espace du plateau.

L'HISTOIRE


Tout à coup, Lisbeth a fait irruption dans la vie de Pietr, rue Michelet, sous le soleil de mai à Tours. Ils vont s’aimer et décident de faire un enfant face à l’océan, à La Rochelle. Une histoire d’amour, la passion entre un homme et une femme. Mais lorsqu’il descend du train à La Rochelle, il ne la reconnaît pas. Lisbeth est une inconnue. Une imparfaite inconnue. C’est Lisbeth. Lisbeth et une inconnue.


NOTE D'INTENTION


À travers ce texte inquiétant, drôle et poétique, je veux mettre en lumière l’enquête d’un être perdu, cherchant perpétuellement l’amour « voué à errer jusqu'à la mort, d’amour en amour ». Je rêve d’un théâtre qui crée des chocs émotionnels chez le public, qui le fasse vibrer et se sentir vivant. Un théâtre pour se rencontrer soi-même. Avec les multiples fantasmes amoureux de Pietr, je veux jouer avec les représentations de l’amour, vues et revues dans les films afin d’ouvrir les portes de nos propres fantasmes amoureux conscients ou enfouis, heureux ou malheureux. Ces fantasmes remplis d’attente, de beauté, d’absurdité. Qui font intégralement partie de notre être. Mais aussi mettre en lumière nos espoirs, nos rêves et nos cauchemars d’amour, qui sont parsemés de peurs, de tourments, de lumière, de joie. Du beau au plus moche.



Philadelphia Sour, lecture-musicale // Vendredi 26 avril


visuel Philadelphia Sour


Equipe artistique :

Kenza El Bakkali / Emma Rizzo / Lilas Pigois (création musicale)

D’après Philadelphia Sour écrit par Mathieu Ghezzi.

LE ROMAN


« À Philadelphie, au volant de son antique Dodge bleu pâle, Roger Flint, loser de calibre moyen, prépare son dernier coup. Celui qui vous permet de repartir à zéro. Entreprise mobilisant un certain nombre d’individus dont l’efficacité et la capacité à tenir leur rôle demeurent assez mal assurées. S’ensuit une dérive indolente qui va, littéralement, se disperser dans le décor, en vertu du principe selon lequel un mégot résiduel au fond d’une boîte à gants possède une intensité dramatique inopinée. Fignolé comme un travelling de Jim Jarmusch, Philadelphia Sour est un road novel à l’américaine, un cocktail aigre-doux qui s’impose en douceur, telle la chaleur du soleil dans le dos. »

NOTE D'INTENTION


Nous avons fait le choix, parmi les nombreux personnages imaginés par Mathieu Ghezzi, d’axer notre lecture sur le principal, Roger Flint. L’intrigue est simple : une lente et longue déambulation à travers la Pennsylvanie et la prise en filature d’un mystérieux Chinois. Or, ce qui se déroule n’est étrangement pas ce qui nous interpelle. Ce qui nous a frappées, c’est bien la manière que l’auteur a de s’amuser de ses propres personnages, tout droit sortis d’un polar américain. Cette plaisante ironie qui se dessine dans tout ce que ces figures entreprennent, nous rappelle les caractéristiques du burlesque au théâtre, sur fond de film noir. C’est ce mélange des genres, cette richesse, que nous voulons retransmettre sur le plateau. D’autre part, Mathieu Ghezzi nous offre une écriture se prêtant parfaitement à une forme théâtralisée, pleine d’humour et d’images qui laissent libre cours à l’imagination des lecteurs et spectateurs.